Petite entorse à la règle du blog pour cette espèce à mes yeux exceptionnelle...pour le plaisir des yeux donc!
splendeur et gloire des Laelias

Laelia alaorii (photo: Erik Vallé)

Laelia xanthina (photo: Érik VALLÉE)
Laelia xanthina (n°2)
Laelia bradei (ou sophronitis bradei) est un Laelia rupicole dont l'aire de distribution est réduite, à proximité de la ville de Diamantina, au Brésil. Pour mémoire, tous les Laelias rupicoles sont originaires de ce pays, et la majorité des Laelias rupicoles "jaunes" se trouvent autour de Diamantina. On trouve ainsi dans cette région les Laelia bradei, itambana, esalqueana et briegeri. D'autres Laelias rupicoles les accompagnent: L. rupestris et L. duveenii, aux fleurs roses et L. angereri, aux fleurs oranges. L. bradei pousse en semi-altitude, vers 1200 -1300 mètres. Il doit son nom à A.C.Brade qui a collecté le specimen type.
ont un sépale dorsal et des pétales de 4 x 16 mm. Le label mesure 11 mm de longueur et le lobe médian est légèrement ondulé. La hampe florale produit 2 à 4 fleurs, et parfois 6.
Laelia dayana fait partie du sous genre Crispae qui comprend 4 sections. Cette espèce compte parmis les 5 de la section Hadrolaelia, avec L.alaori, L.jongheana, L. spectabilis et L. pumila. Certains auteurs distinguent également L.praestans comme une autre espèce de la section Hadrolaelia, même si elle est très proche de L.pumila. Toutes ces espèces feraient désormais partie du genre Sophronitis.
(Photo Serra dos Orgaos, entre Guapimirin et Teresopolis : source Michael Ende)
Laelia purpurata var.werkhauseri (n°1, en haut)
Laelia purpurata var. canhanduba (n°2, ci dessous)
Laelia purpurata n°3 ci-contre
Laelia purpurata variété de type mandayana (n°4) ci-dessous Laelia purpurata n°5
Laelia purpurata var alba n°7


Laelia kleberi, spécimen aux couleurs jaunes pâles.
Cette espèce découverte en 1832 par Count Karwinsky, introduite en cuture en 1838 à Birmingham, a été décrite en 1839 par John Lindley dans le Botanical Register. Elle doit son nom aux écailles marron-noires sur l'ovaire, dont la fonction n'est pas déterminée. Son biotope correspond aux massifs montagneux d'Oaxaca, dans le sud du Mexique, à équi-distance entre Mexico et le Guatemala.
Laelia furfuracea est classée dans la section Podolaelia, en compagnie des autres Laelia d'Amérique Centrale (anceps, albida, gouldiana, autumnalis, rubescens...). C'est une plante plutôt petite, avec des pseudobulbes de 3 à 5 cm, ovoïdes-oblongs (proche de la forme de poire) qui se rident longitudinalement quand ils veillissent. Ils portent une feuille lancéolée de 5 à 12 cm de longueur. 1 à 3 fleurs relativement grandes pour la plante (7 à 9 cm) exhalent un parfum agréable, sur une hampe relativement courte (25-35 cm) par rapport aux autres espèces de la section Podolaelia. La couleur des fleurs va du blanc pur au rose pourpre mais est généralement rose. La colonne est rose pale et blanche à la base. La floraison dure environ 3 semaines.
composé de morceaux de chène liège, complété par d'autres matériaux suffisament drainants (billes d'argile, polystyrène...), dans une forte lumière, avec des arrosages copieux agrémentés d'engrais en période de croissance. N'oublions pas d'assurer une bonne ventilation avec ces arrosages. Comme dans son milieu naturel, la plante est ensuite laissée au frais, avec très peu d'arrosages (le taux d'humidité restera alors élevé pour éviter le déssèchement).