Cette plante a été importée par hazard dans un lot de Laelia pumila par Boxall et cultivée pour la première fois à Tottenham dans les serres de John Day. Elle fut décrite par Reinchenbach en 1876 qui lui donna son nom en hommage à son confrère.
L'aire de distibution de cette espèce est relativement réduite. La zone se trouve au Nord-est de Rio de Janeiro, grossièrement entre Guapimirim et S.Fidelis (Organ Mountains - Minas Gerais). Son habitat correspond à la forêt tropicale, en altitude modérée, comprise entre 500 et 1000 mètres. Les arbres qui l'abritent induisent une lumière relativement modérée et un niveau d'humidité élevé. Toutefois, dans certaines conditions géographiques, et notamment aux plus hautes altitudes où l'on trouve l'espèce, les plantes peuvent être exposées bien davantage à la lumière, dans des conditions plus fraîches mais toujours nettement humides.
La plante est compacte, forme une feuille unique à l'extrémité d'un court pseudobulbe quasiment cylindrique. La fleur se développe en même temps que la feuille et le bouton floral est protégé par cette jeune feuille qui forme une gaine provisoire avant l'épanouissement. La fleur est relativement grande par rapport à la plante (5 à 7 cm). Le specimen type a une fleur rose avec des pétales et sépales très souvent réfléchis, ce qui pénalise cette espèce sur le plan esthétique. Pourtant lorsque les pièces florales sont assez aplaties, cette espèce est un bijou grâce à la qualité remarquable de son labelle d'un rose-pourpre relativement soutenu et marqué de veines en relief dans la gorge (on en compte entre 5 et 7), lesquelles sont caractéristiques de l'espèce dans la section Hadrolaelia. Il existe également une variété alba, rare, et une variété coerulea devenue relativement bien distribuée dans les collections des amateurs de "bleu".
Laelia dayana coerulea, source: orchidorama.free.fr
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