jeudi 13 septembre 2007

Leurs milieux naturels: la Chapada Diamantina


Située dans le cœur de l’État de Bahia, la Chapada Diamantina est traversée par des montagnes, de grands plateaux, des rivières, des cours d’eau rapides, des chutes d’eau, des cavernes et des puits d’eau transparente. Elle possède de nombreuses sources qui naissent entre les parois rocheuses et plus de 35 rivières - les plus grandes étant le Paraguaçu et le Rio Preto. En fonction des changements de reliefs et des diverses formes de végétation, la faune est très riche et certaines espèces peuvent être vues relativement facilement, telles que les colibris, les perruches, les perroquets, les capivaras et les petits lézards. Elle abrite aussi certains exemplaires de grands mammifères menacés d’extinction, tels que le jaguar et le couguar.




La beauté rencontrée dans la région n’a pas d’égal. Il est possible d’admirer de magnifiques orchidées, des broméliacées, des sempre-vivas et des cactus – une végétation abondante.



L'altitude moyenne est de 1000 mètres et les sols sont quartzitiques. Les "serras" culminent à 1700 mètres. Le climat est tropical, chaud mais tempéré par l'altitude, les pluies et les orages sont passagers. Il fait plus frais en été, plus humide en mars/avril. De mai à octobre, il pleut peu.



laelia rupestris (g) et Laelia bradei (d), photos: Miranda.


La Chapada Diamentina habriterait quelques 300 espèces d'orchidées (175 décrites dans l'ouvrage Orquídeas da Chapada Diamantina par TOSCANO, ANTONIO & CRIBB, PHILLIP, Editora Nova Fronteira, 2006, 400 pages) parmis lesquelles on trouve: Laelia bahiensis, bradei, pfisteri, rupestris, sincorana.

lundi 3 septembre 2007

Zoom sur...Laelia albida

Laelia albida fait partie des Laelias mexicains. Il fut découvert près d'Oaxaca, dans la région de Mexico (introduit pour la première fois en Europe en 1832). Cette plante pousse sur les chênes dans les montagnes, entre 2500 et 3000 mètres d'altitude. Ses racines parcourent l'écorce des arbres, à peine recouvertes par quelques mousses. A cette altitude, elle subit une période de dormance avec peu ou pas de pluie. Les nuages, continuellement présents, fournissent alors suffisament d'humidité pour empêcher la déshydratation.

Les fleurs sont généralement entièrement blanches ou blanches avec le lobe median du label rose et comportent par ailleurs trois lignes renflées de couleur jaune sur le labelle, dont la base est également tachée de rose-pourpre. Mais il existe encore d'autres coloris dont le remarquable jaune-souffre pâle.




Les pseudobulbes sont petits, de forme ovoïde et les feuilles fines et longues (jusqu'à 18 cm). La hampe florale atteint jusqu'à 50 cm et compte jusqu'à 10 fleurs de 4/5 cm de diamètre.

Les conditions extrèmes de son biotope rendent la plante délicate à maintenir durablement en culture. Elle a besoin, outre une période de dormance, d'une forte luminosité.

Il existe plusieurs hybrides naturels: L.finckeniana aussi connue sous le nom L.crawshayana (x L.anceps), L.eyermaniana (x L.speciosa), L.leucoptera ou L.ashworthii (x L.furfuracea).