Laelia alvaroana est la seconde espèce du genre Parviflorae décrite dans l'Etat de Rio de Janeiro. Cette espèce pousse sur des pans rocheux inclinés dans une petite région, entre Nova Friburgo et Santa Maria Madalena, de la Serra dos Orgãos, à une altitude comprise entre 500 et 1200 mètres d'altitude.
dimanche 18 novembre 2007
Laelia alvaroana
Laelia alvaroana est la seconde espèce du genre Parviflorae décrite dans l'Etat de Rio de Janeiro. Cette espèce pousse sur des pans rocheux inclinés dans une petite région, entre Nova Friburgo et Santa Maria Madalena, de la Serra dos Orgãos, à une altitude comprise entre 500 et 1200 mètres d'altitude.
jeudi 13 septembre 2007
Leurs milieux naturels: la Chapada Diamantina
Située dans le cœur de l’État de Bahia, la Chapada Diamantina est traversée par des montagnes, de grands plateaux, des rivières, des cours d’eau rapides, des chutes d’eau, des cavernes et des puits d’eau transparente. Elle possède de nombreuses sources qui naissent entre les parois rocheuses et plus de 35 rivières - les plus grandes étant le Paraguaçu et le Rio Preto. En fonction des changements de reliefs et des diverses formes de végétation, la faune est très riche et certaines espèces peuvent être vues relativement facilement, telles que les colibris, les perruches, les perroquets, les capivaras et les petits lézards. Elle abrite aussi certains exemplaires de grands mammifères menacés d’extinction, tels que le jaguar et le couguar.
L'altitude moyenne est de 1000 mètres et les sols sont quartzitiques. Les "serras" culminent à 1700 mètres. Le climat est tropical, chaud mais tempéré par l'altitude, les pluies et les orages sont passagers. Il fait plus frais en été, plus humide en mars/avril. De mai à octobre, il pleut peu.
lundi 3 septembre 2007
Zoom sur...Laelia albida
lundi 16 juillet 2007
Zoom sur Laelia sincorana
Il s'agit d'une plante naine, aux pseudobulbes subglobulaires, serrés entre eux, de 2 cm de haut en conditions ensoleillées, et jusqu'à 5 cm en serre. L'unique feuille est rigide et assez charnue, de 6 à 11 cm de long. La hampe florale est très courte et la fleur souvent seule (2 maximum) est très grande au regard de la plante, avec 10 à 11 cm de diamètre. Elle ressemble fortement à certaines fleurs de Cattleya. La couleur de la fleur est rose mais il existe des formes coerulea comme l'illustre la photo ci-après.
Laelia sincorana var. coerulea (source: Erik Vallée)
Elle se cultive sur une plaque de liège ou dans un petit pot au compost assez drainant composé d'écorces de pin de polystyrène,complété de quelques graviers.
mercredi 11 juillet 2007
Fleur du moment, Laelia sanguiloba
Ce Laelia rupicole est très recherché pour sa couleur flamboyante. Il est également, comme Laelia flava, un rupicole assez facile de culture pour un non débutant.
Une caractéristique le distingue facilement des autres Laelias orange: la couleur rouge des deux lobes latéraux du label, qui entourent la colonne. C'est d'ailleurs pourquoi son nom anglais est "Red-lobed Laelia". La hampe florale mesure 38 cm et porte jusqu'à 12 fleurs.
Les pseudobules mesurent jusqu'à 10 cm et l'unique feuille jusqu'à 15 cm.
La forme générale de la plante (photo ci dessous) ressemble très fortement à Laelia flava tandis que les fleurs évoquent Laelia cinnabarina.
Cette plante pousse dans la Serra do caraça, à 120 kilomètres de Belo Horizonte, sans plus de précision sur sa localisation exacte. Elle pousse dans une végétation de buissons parfois relativement dense.
Elle se cultive dans un pot avec un mélange pour rupicoles (grès , arène granitique, pouzollane...).
mercredi 4 juillet 2007
2 demi-frères: Laelias tereticaulis et rupestris
Laelia crispata à une large distibution, sur plus de 500 km au Nord de Belo Horizonte. Il pousse à une altitude relativement faible pour un Laelia rupicole, vers 700/800 mètres, sur des corniches exposées, accompagné de Vellozia et de petits arbustes. Sa large distribution à favorisé des hybridations dans la nature. Ainsi, il s'hybride avec L.flava, pour donner L. caetensis, et avec L.ghillanyi, pour donner L. cipoensis.
Ces plantes présence des pseudobulbes de forme cylindrique, de taille très variable (4 cm pour L.rupestris var.minor à plus de 20 cm). La feuille est nettement charnue et d'une couleur vert-grisâtre caractéristique. La tige florale dépasse la feuille et porte jusqu'à 10 fleurs magenta , de 4 cm de diamètre. Les pièces florales sont blanches à leur base, la gorge est jaune.
Hoehne, après de multiples observations, suggère que Laelia tereticaulis se distingue de L.rupestris par la couleur glauque de sed feuilles, la couleur intense du lobe central du label et la taille des pièces florales.
Il semblerait que Laelia rupestris se développe naturellement dans des secteurs plus ensoleillés que les stations de L.tereticaulis(?). Ils peuvent être cultivés sur plaque ou dans un pot avec un compost minéral spécifique (voir art.écologie et culture des Laelias rupicoles), dans une ambiance plutôt tempérée, mais avec des variations importantes entre températures nocturnes et diurnes (+- 10°c), et beaucoup de lumière. Une période de repos sera observée en hiver.
Laelia tereticaulis
lundi 2 juillet 2007
Zoom sur...Laelia lobata
Cette plante était surnommée "le Cattleya qui ne fleuri jamais" au 19ème siècle. Cette réputation est due à la nécessité de fournir à la plante une très forte lumière, pour qu'elle puisse fleurir, mais également de la "tranquilité"! J'entends par là que ce Laelia n'aime pas être bousculé, les floraisons sont beaucoup moins abondantes après un rempotage et la croissance de la plante est très perturbée. La plante prèfère semble t-il être serrée dans son pot et sortir de celui-ci, elle retrouve alors des conditions plus rudes notamment pour ses racines.
Il existe également une forme alba, illustrée ci avant.
samedi 30 juin 2007
Écologie et culture des Laelias rupicoles
Laelia sanguiloba
Le substrat est également un sujet essentiel. Il doit être très drainant. On pourra fabriqué un mélange comprenant de la pouzzolane, de l'aqualit (rayon aquariophilie) et de l'arène granitique. On peut y ajouter des morceaux de chêne liège, quelques écorces de pin qui, isolées parmis les roches, sècheront rapidement, un peu de terreau de feuilles de chênes, ou quelques lichens en surface (idée de Michel Vallée, qui l'expérimente...). Les plantes peuvent également être montées sur plaques d'écorces de liège ou de fougères arborescentes.
vendredi 29 juin 2007
culture de Laelia purpurata
1-Lumière: Je cultive mes L.purpurata en serre avec beaucoup de lumière, pleine lumière, donc plein soleil (quand il y en a, climat breton, a prendre en compte pour les autres zones climatiques qui nécessitent d'adapter en conséquence les modes de culture), de mi septembre à fin avril, blanc d'espagne sur la serre en mai et paillage sur un pan de toit de juin à mi septembre. L'été, ils ont donc le soleil direct seulement le matin avant 10h et en fin d'après midi (16/17h).
Laelia purpurata var.anelata (photo: Érik)
2-Températures: Les températures minimales idéales sont 12 à 15°c l'hiver, pour le reste c'est le soleil et la nature qui décident. Ils supportent 35 a 40°c à condition de leur offrir une forte hygrométrie (80% ou +) et une bonne ventilation. Il y a souvent plus de 10°c entre le jour et la nuit, sauf en plein hiver ou l'on oscille généralement entre 5°c et 8°c d'amplitude journalière. Je laisse de temps en temps descendre la temp à 8-10°c lorsque les substrats sont bien secs mais si ça dure trop la croissance et la floraison ne seront pas bonnes.
3-Arrosage: J'arrose toute l'année à l'eau de pluie. L'eau est chauffée à 20°c l'hiver avant d'arroser. Il n'y a pas de période de repos. Un arrosage par semaine l'hiver, je laisse la plante sècher avant d'arroser à nouveau, les pseudobulbes peuvent se rider très légèrement. Deux arrosages par semaine du printemps à l'automne (avril à sept/oct) voir 3 en plein été, apport d'engrais toute l'année 1 arrosage sur 2. Privilégier l'engrais floraison avant l'hiver (oct) et à la sorite de l'hiver (mars-avril).
4-Substrat: mélange à base d'écorces de pin moyennes à grosses (calibre 25/40 ) pour plus de la moitié, disons 60% du volume, et le reste équitablement réparti entre polystyrène, sphaigne et billes d'argile. Le substrat peut être bien différent, ce n'est pas un facteur très important par rapport aux 3 précédents.
Laelia purpurata var.werkhauseri ( Photo: thierry B.)
Voila ma recette qui n'a pas valeur de référence.