Cette espèce doit son nom au caractère très ondulé des pièces florales. C'est un des premiers Laelias à avoir été cultivé en Europe, dans les serres de l'Horticultural Society, suite à son acquisition en 1826 par Sir Henry Chamberlain. Elle fleurira dès l'année suivante! Elle fut décrite initialement comme un Cattleya par Lindley avant que l'on s'aperçoive que la fleur comptait 8 pollinies, caractère qui différencie les Laelias des Cattleyas.
L.crispa, qui pousse sur de grands arbres, est fortement exposée à la lumière et aux vents. On la trouve occasionnellement sur des massifs rocheux dans les montagnes, entre 800 et 1000 mètres d'altitude, tant à Rio de Janeiro que dans le Minas Gerais.
La fleur est blanche avec un label pourpre améthyste sur le lobe central terminé par des veines de la même couleur sur fond blanc. La gorge est jaune et veinée de pourpre. Les pièces florales ont tendances à vriller ou sont réfléchies, c'est pourquoi cette espèce est peu utilisée pour les hybridations. Toutefois quelques hybrides ont été crées avec cette espèce. Les hybrides naturels existent: L. wyattiana est un hybride de L. crispa avec L. lobata. Laelia lilacina est un hybride naturel de L. crispa avec L. perrinii.
Cette plante se cultive comme Laelia purpurata, dans un pot d'écorces moyennes auxquelles ont peu ajouter un peu de sphaigne, des billes d'argiles, du liège, du charbon de bois, un peu de pouzzolane ou d'arène granitique... On lui procurera une forte lumière (au moins autant que pour des Cattleyas), une bonne hygrométrie et une athmospère ventilée. Cette plante robuste apprécie les écarts de températures jour/nuit dans une plage comprise entre 12°c et 25°c mais elle supporte occasionellement sans soucis des minima de 8°c et des maxima de 30°c à 35°c.
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