Laelia lucasiana (parfois également nommée L. ostermeyeri) est une espèce très attractive par ses couleurs intenses, lumineuses et contrastées. La fleur, plutôt grande pour l'espèce ( 3 à 4 cm de diamètre voir un peu plus comme la fleur en photo ci-dessus qui mesure plus de 5 cm), est de couleur magenta-pourpre pour les sépales et pétales (qui s'éclaircissent près de leur base) tandis que le labelle est jaune d'or avec une tâche pourpre à la base de la gorge. Les sépales mesurent 2,4 cm x 0,8 cm, les pétales sont sensiblement de la même taille (2,2 x 0,75 cm) alors que le labelle, trilobé comme pour de nombreux autres Laelias, mesure 1,4 cm de long comme de large.
On compte jusqu'à 4 fleurs sur une inflorescence de 5-6 cm apparaissant entre octobre et décembre, et souvent entre mai et août dans notre hémisphère. Il existe une forme blanche de l'espèce, que l'on rencontre souvent sous le nom de L. fournieri (voir même L. longipes var.fournieri). Cette espèce à été nommée en l'honneur de J.C.Lucas qui a acquis la plante en 1892.
La plante ne mesure pas plus de 10 cm. Les pseudobulbes courts et de forme variable portent une seule feuille succulente et pointue. L'espèce, adaptée à des conditions environnementales rudes, se trouve sur les affleurements rocheux de diverses régions montagneuses de l'Est du Minas Gerais (Brésil), entre 1400 et 1700 mètres d'altitude. Les plantes sont entourées d'une maigre végétation, ou, le plus souvent, par des lichens qui protègent les racines. Elle subit un fort rayonnement solaire et une période de sécheresse qui peut durer plusieurs mois. En culture, elle peut toutefois refleurir sans avoir été soumise à une longue période fraiche et sèche.
La plante ne mesure pas plus de 10 cm. Les pseudobulbes courts et de forme variable portent une seule feuille succulente et pointue. L'espèce, adaptée à des conditions environnementales rudes, se trouve sur les affleurements rocheux de diverses régions montagneuses de l'Est du Minas Gerais (Brésil), entre 1400 et 1700 mètres d'altitude. Les plantes sont entourées d'une maigre végétation, ou, le plus souvent, par des lichens qui protègent les racines. Elle subit un fort rayonnement solaire et une période de sécheresse qui peut durer plusieurs mois. En culture, elle peut toutefois refleurir sans avoir été soumise à une longue période fraiche et sèche.
On cultivera l'espèce en petit pot avec le substrat très drainant habituel dédié aux rupicoles (pouzzolane, aqualite, arène granitique, grès, quelques écorces de pin ou des morceaux de chênes liège...) ou bien directement montée sur plaque, comme l'illustre la photo ci-contre, dans une ambiance très lumineuse, bien ventilée et plutôt fraiche (mais la plante supporte périodiquement des températures élevées allant jusqu'à 35° et plus en journée, l'important étant surtout de respecter une grande variation de température entre le jour et la nuit).
5 commentaires:
Je trouve que la Lucasiana est superbe, j'ai hâte que la mienne fleurisse, ou plutôt, j'espère que j'arriverai à la faire fleurir! Merci pour toutes ces infos.
j'espère qu'elles t'aideront à la faire fleurir. tu la cultives en pot?
Oui elle est dans un petit pot en terre cuite, elle me fait deux nouvelles pousses. La tienne est en pot?
ah! je viens de voir que la tienne est montée mais j'ai du mal à voir comment en regardant la photo ...
As tu beaucoup de rupicoles montées? Y a t'il de réels avantages?
presque tous mes rupicoles sont en petit pot de terre cuite avec des "caillasses". Quelques plantes comme ce lucasiana sont montées sur une plaque de chêne liège,fixées dans une crevasse de l'écorce, qui permet de retenir quelques gravillons dans lesquels les racines peuvent se dévelloper dans des condiitons proches de leur milieu naturel. Mais l'expérience montre que ce n'est pas plus facile sur plaque, surtout la première année. Au bout de 3 ans, elles sont bien installées et la culture devient plus facile. Esthétiquement c'est sympa je trouve.
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